mardi 9 août 2011

Arroi Chevalier, moultes bravoure et gente Dame


Amour courtois et noble dame
(Copyright 1990 - Reproduction interdite)





Mémoires d'éternité

 
Ni Astarté, Aphrodite ou Messaline.
Ne furent à ta rencontre, Toi l'éternel Errant.
Ni Yseult, Juliette ou Sabine
N'ont eu, pour toi, le regard du diamant.
         
Au royaume de Priape
Nul orpailleur ne trouve divine gemme.
Et filon aurifère avec ses satrapes
En édifie l'autel de l'indigence suprême.
     
De la forteresse des sens,
Ni maîtresse,
Ni amant,
Ne délivrent Muse en détresse.
     
Dans la nuit du temps, Isis déesse royale
En une étreinte stellaire
Accouche Osiris, éternelle Omphale
Qui roule, déroule galaxies somptuaires
Qu'habite, des humains, la chimère.
    
Toi, cherchant Noble Dame.
Au langage muet des étoiles
Ne trouve ni l'oiselle, ni son âme.
Pourtant souffrant, persévère.
      
Ne suis-je point là, l'éternelle Sophia,
Et vous, mes filles de la Vérité ,
Le fruit de l'Acacia,
Sur la terre de Prométhée,
De la vie, de la mort et de la conscience qui naît,
Renaît,
Par qui tu vis, Agathé.
      
Arroi, preux chevalier, au nom de la morale
Inquisition nouvelle te condamne
Au bûcher des préjugés cannibales.
Au nom de la vertu négative, on t'écartèle,
On t'ouvre, te dépèce et déploie tes ailes.   
    
Hommage de l'hypocrite vertu au courage,
Voilà que les ténèbres s'ensevelissent,
Car tu es lumière; tu le sais et cela te hisse
Sur l'océan immortel des âges.

         
De toute éternité tu proclames
"Non serviam",
Et du fonds des âges, te répondent les étoiles
"Et lumen perrecondita dominatrix".
Et le message silencieux te porte
Te transporte
Toi, l'éternel Phénix.

    

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