mercredi 17 août 2011

Phénomènes de combustion spontanée



PHÉNOMÈNES DE COMBUSTION SPONTANÉE
  
Les phénomènes de combustion spontanée, d'êtres humains, constituent une étrangeté que personne n'a réussi à élucider, à plus ample informé. Échappant à l'explication raisonnable, de tels faits se rangent encore dans le domaine de l'inexplicable. Quelques occultistes ont essayé de répondre à l'interrogation sur les causes mais leurs explications, faisant appel à des données métaphysiques, invérifiables, ne firent qu'assombrir un peu plus le problème. La combustion spontanée frappant les seuls humains, il apparaîtrait qu'une forme d'énergie encore méconnue en serait la cause. D’aucuns évoquent qu’il s'agirait du célèbre "feu secret" des anciens alchimistes, énergie intermédiaire entre le nucléaire et le chimique; aucune preuve scientifique n'est encore venue étayer cette éventualité.
 
Diverses histoires troublantes tendent à prouver l'existence d'une énergie particulière, intérieure à l'être humain, et qui peut réaliser des ravages si le subconscient, ou bien une volonté extérieure, le lui ordonne.
 
UNE ÉTRANGE HISTOIRE
 
En Floride, dans la ville de Saint PETERSBURG, se trouvait l'appartement où vivait Madame REESER, seule et très âgée. On vint sonner à sa porte pour lui apporter un télégramme; sans réponse à ses appels réitérés, la commissionnaire toucha la poignée de la porte, qu'elle lâcha aussitôt car elle était brûlante. Elle cogna encore et se rappela la fumée et l'odeur remarquée quelques instants plus tôt. Elle alla donc appeler la police qui enfonça la porte.
 
Un horrible spectacle les attendait. Le capitonnage d'un fauteuil avait brûlé, y compris les ressorts métalliques... Mais, hormis ces détails, aucune trace d'incendie autour du fauteuil; rien, absolument rien. En avançant plus prés des restes du fauteuil on découvrit une tête carbonisée et réduite à la taille d'une balle de tennis, un fragment de colonne vertébrale et de métatarse. Comment un corps humain avait-il pu brûler ainsi, sans que le capitonnage ne soit complètement détruit? On appela aussitôt le médecin, le docteur Wilton KROGMAN, spécialiste des grands brûlés à l'École de médecine de Pennsylvanie. Il ne put imaginer un tel état de crémation sans que des dommages fussent apportés à l'appartement. Dans les cas de crémation naturelle, les crânes explosent en cent morceaux sous la pression de la vapeur. Par ailleurs, il faut une température de 2.500 degrés et 3 heures de crémation pour incinérer un cadavre.
 
Ce cas n'est pas unique et des milliers d'exemples analogues interrogent les scientifiques de par le monde. Depuis des siècles, ce genre de phénomène existe. Le mystère est dans la limitation de la combustion au corps lui-même, sans que l'entourage soit affecté par la chaleur et comme si une sorte d'intelligence inconnue en avait circonscrit les limites.
 
DES ALCOOLIQUES BRÛLANTS
 
Dans l'Illinois, les RONNEY vivaient dans une ferme prés de Seneca. A la noël 1885, Patrick RONNEY, son épouse et leur majordome, John LARSON, buvaient du whisky. LARSON alla se coucher et se réveilla, au petit matin, bizarrement mal en point. En bas, il découvrit la cuisine recouverte d'huile et Patrick RONNEY mort. La police et les membres de la famille, appelés, aperçurent avec stupeur un trou carbonisé prés de la table de la cuisine où se trouvaient une tête calcinée, des os brûlés et de la cendre en très petite quantité. Quant à Madame RONNEY son corps n'était plus qu'un minuscule tas de cendre. Comme toujours en pareil cas, rien n'avait brûlé alentour.
 
La médecine tenta alors d'expliquer ce genre de phénomène par le fait que ces victimes de combustion spontanée étaient de gros buveurs d'alcool. Par conséquent, l'alcool les aurait brûlées... Comment ? Personne ne put répondre. D'autant plus que les autres incinérés n'étaient pas alcooliques. La thèse de l'alcoolisme ne tint pas.
 
DES HISTOIRES CHAUDES
 
Éric Frank RUSSEL, écrivain anglais, dans son ouvrage GREAT WORLD MYSTERIES (Mayflower-Dell, édit. New York 1967) étudia 19 cas de combustion spontanée d'êtres humains. Ces exemples furent simplement puisés dans la presse de 1958.
 
Le plus formidable cas fut celui de CHELMSFORD, en Angleterre où, lors d'un bal, une femme s'était mise à brûler, avec des flammes bleues très brillantes, en quelques minutes seulement, et devant des spectateurs ahuris. Il n'en resta que quelques minuscules cendres carbonisées, sur le sol. Le 27 décembre 1958, une autre femme se consuma à Downham (Kent), une autre à Brixton et un homme à Balina (Irlande). Aucune de ces personnes ne fumait, ni ne se trouvait à proximité d'un feu.
 
Le 7 avril 1958 à bord du cargo ULRICH, au large des côtes irlandaises, l'homme de barre disparut immédiatement. Seul, un tas de cendres restait devant le gouvernail. Pas de feu autour de celui-ci, ni d'atteinte des organes de direction; rien... Ce même jour, prés d'Upton by Chester (Angleterre), un camion versa dans un fossé. Le conducteur, Georges TURNER, y était totalement incinéré sans que les sièges aient souffert, ni le réservoir d'essence. Tout était intact...!
 
Toujours le 7 avril 1958, prés de Nimègue (Hollande), William Ten BRUICK fut découvert incinéré dans sa Volkswagen, sans que rien d'autre ne fut brûlé ou même chauffé.
 
Certes, ces morts suspectes se sont produites à des distances énormes, les unes des autres, mais... elles ont connu le même moment. Y aurait-il eu un lien occulte? C'est la question que ne manquèrent pas de se poser quelques chercheurs.
 
Le cas de Peter VESEY est particulier. Auteur de romans de science-fiction et praticien de l'occultisme, VESEY était seul dans une ferme isolée et, comme il travaillait ce jour-là à un programme très spécial, il demanda à sa femme et à son fils d'aller se promener. Quand ils revinrent à la maison, ils découvrirent son corps incinéré, sans que rien d'autre ne fut brûlé...
 
En France il y a une vingtaine d'années environ, Léon EVEILLE, âgé de 40 ans, fut découvert carbonisé dans sa Simca prés d'Arcis sur Aube (France). Les vitres de sa voiture avaient complètement fondu; or, si une voiture qui brûle dégage une température de 700 degrés centigrades, il faut 1.000 degrés centigrades pour fondre le verre...
 
Nous arrêterons ici la longue liste de faits aussi étranges qui peuplent et alimentent les annales des phénomènes inexpliqués, hier comme aujourd'hui. D'aucuns ont avancé, médecins, docteurs es science, psychologues, chercheurs sauvages, des explications multiples sur ces faits étranges. Mais aucune d'entre elles n'a pu être retenue valablement. On supposa même qu'une sonde cosmique, manipulée par des extra-terrestres, avait cruellement détruit des cobayes humains !...
 
D'après les explications des commentateurs de l'époque, nous découvrons que la plupart des victimes étaient des personnes seules moralement. On y trouve des vieillards solitaires, une femme au bal (seule psychiquement), un marinier seul derrière sa barre, un occultiste, seul, procédant à d'étranges expériences.
 
Dans un ouvrage de Hans JACOB, (Sagesse orientale et psychothérapie occidentale - Editions Payot) on retrouve aussi un marin au long cours, seul, habitant sa maison et écœuré par l'existence. Au seuil du suicide, il décide de regarder, comme un fou total, un point sur la tapisserie de sa chambre, sans arrêt, pendant des heures, des jours et des mois, dans l'attente de rien qui l'amènera dans une autre vie, à travers la mort. Il en assez, de son existence qui n'en finit pas, sans amour vrai, ni sympathie pour un monde en délire. Alors il attend; il délire face à son point...
 
Un jour, il est comme envahi par une sorte de "feu" qui monte le long de sa colonne vertébrale et inonde son cerveau d'une bienfaisante ardeur. Alors, émerveillé, il dit: "C'est comme si la divinité même était descendue sur moi". Non seulement il est guéri de sa folie, mais il se trouve totalement transformé en un être nouveau.
 
Toutefois il fut hospitalisé pour troubles cardiaques graves, que ses médecins ne surent comprendre; il n'avait aucune maladie cardiaque et son cœur était parfait. Mais il était en train de mourir comme brûlé par un feu intérieur, béatifiant. Effectivement il mourut d'un arrêt cardiaque, au désarroi de ses médecins qui ne comprenaient rien.
 
Certes, il ne fut pas carbonisé et, de prime abord, ce fait ne s'intègre pas dans la rubrique de la combustion spontanée. Quoique l'attitude mentale du marin avait, vraisemblablement, allumé un feu intérieur qui brûla, en quelque sorte, le cœur qui s'arrêta.
 
Un autre exemple nous est livré avec GOPI KRISHNA, dans son livre intitulé "Kundalini, l'énergie évolutrice chez l'homme" (Traduit de l'anglais par Tara Michael au Courrier du Livre, 21, rue de Seine, 75006 Paris) et qui relate son histoire personnelle, incroyable.
   
Après avoir pratiqué une technique méditative, empirique, il éveilla accidentellement un courant dérivé de l'énergie kundalinienne qui, par malheur, emprunta le canal Jakin (alias Pingala en sanscrit) et consuma, ainsi, son organisme. Son corps brûlait littéralement.
 
Au seuil d'une mort imminente, il ne dut son salut qu'à un renseignement qui lui permit d'éveiller l'énergie lunaire vers Boaz (Ida en sanscrit). Alors Kundalini s'éveilla enfin, pour emprunter le canal central de la moelle épinière (Sushumna en sanscrit), et tout rentra dans l'ordre.
 
Du jour au lendemain, GOPI KRISHNA, alors agent de bureau, se transforma en écrivain de renommée mondiale, poète et scientifique. Très connu en Indes, il fut respecté et considéré comme un Maître authentique.
 
Kundalini est l'énergie vitale, psychique, homologue du cosmique, qui est en étroite dépendance avec le cerveau. C'est elle qui régit l'économie vitale de notre organisme et en gère toutes les fonctions. Selon la tradition, il est enseigné que si une action sur le physique met quelques instants pour agir sur le cerveau, ce dernier, lui, agit immédiatement sur le corps physique. L'hypnose l'a d'ailleurs bien démontré. Or, en l'absence d'un Maître réalisé, un courant dérivé de Kundalini (il y en a 72000 principaux, répertoriés par la médecine ayur védique) peut, en certaines circonstances, exécuter la volition, plus ou moins consciente, du système cérébral si la concentration est suffisante dans le temps, la durée et la densité, sur le monoïdéisme (désir de mourir, de se désintégrer, etc...)
 
La plupart des gens victimes de combustion spontanée ont adopté une technique instinctive de méditation sur la mort, ou les autres mondes parallèles. De ce fait ils ont ébranlé, inconsciemment, la force intérieure qui régit toutes les cellules. Leur "feu" intérieur s'est donc allumé pour les consumer, comme leur subconscient le lui dictait.
 
Toutes ces considérations ne sont que des hypothèses de travail, évidemment ; sous réserve de l’appréciation souveraine de la Science, dans un temps à venir.


a) "Sagesse orientale et psychothérapie occidentale" du Dr Hans JACOB, paru aux Editions Payot à Paris (France) en 1964.
b) "Koundalini" (L'énergie évolutive en l'Homme) du Pandit Gopi KRISHNA, paru aux Editions du Courrier du livre à Paris (France) en 1978.
c) "Metanoia" (Phénomènes physiques du mysticisme) par Aimé MICHEL, paru aux Editions Albin MICHEL à Paris (France) en 1986.
d) "L'hôte inconnu dans le crime sans cause" par le Commandant de gendarmerie TIZANE.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire