vendredi 23 septembre 2011

Des égrégores et rites (4° et dernière partie)


LES ÉGRÉGORES

Qu’est-ce qu’un égrégore ?

Le cerveau humain manifeste la possibilité de la création de vortex d’énergie psychique, en utilisant les matériaux que lui offre la nature. Appelés « anges », « démons », « élémentaires » ou « élémentaux », « entités », « loas » pour le Vaudou, « saints canonisés » pour les religions – les noms des « saints », prononcés à l’envers, deviennent de redoutables vortex d’énergie négative – et cœtera , ils constituent des panthéons, autant divers que compliqués, éparpillés dans le monde. Comment naissent-ils, vivent-ils et, parfois, meurent-ils ?

a) Fabrication et naissance d’un égrégore.

Le principe repose sur la pratique de la Méditation avec attribut, appelée « Technique du yantra » en Indes.

L’équivalent du « yantra », en occident, est l’icône qui reflète un paradigme divin... ou démoniaque, c’est question de vocabulaire et les anges, comme les démons (de daïmons - mot grec signifiant archétypes), sont des créations psychiques du cerveau humain, et que l’on matérialise d’après une méthode occulte.

Selon la tradition tantrique, le schéma est la chair de l’entité et le mantra (formule sonore) son sang. Le rôle d’un mantra est de concentrer l’énergie sur son objet pour le vitaliser. En Indes, le processus de charge et de vitalisation des yantras s’appelle : « Prana Prathista ». Plus tard, il suffira d’évoquer l’entité et de prononcer la formule mantrique, mentalement ou oralement, pour provoquer certains phénomènes qui n’ont rien de « sorcier »... Ce ne sont pas les miroirs fêlés qui portent malheur ; ce sont les cerveaux !

La matière de l’entité, créée par un opérateur, est empruntée aux règnes de la nature. On pourra utiliser de l’argile mêlée à de la cire d’abeille, par moitié, que l’on façonne à l’image d’un Homme ou d’une femme. A l’intérieur, une gouttière verticale, symbolisant une colonne vertébrale, est creusée pour être remplie d’un mélange du sang du créateur de l’égrégore, avec de l’eau de pluie, des cristaux de silice, du charbon fossile. De manière plus sommaire, il est possible d’utiliser un simple glyphe comme support de concentration et d’activation mentale, comme pour l’hésychasme chrétien.

D’aucuns pourraient être tentés, s’ils sont kabbalistes, de sacrifier un animal afin d’accélérer la vitalisation du yantra en astral. Nous réprouvons totalement ce procédé et le condamnons car l’opérant renouvellerait les délires des magiciens noirs de jadis. Les résultats seront réels si le processus, que nous analysons, est observé à la lettre. Si un égrégore a été créé avec le support de sang pour sa vitalisation, il se nourrira exclusivement de cette manière, tout le long de sa vie. Si son créateur ne lui donne pas de la nourriture suffisante, le long des jours, il pourra alors s’alimenter, seul, par vampirisation et, de ce fait, il deviendra autonome et s’affranchira de sa tutelle. Avec toutes les conséquences que cela comporte ! Rappelons-nous l’histoire du GOLEM.

Dés que l’égrégore a été vitalisé, il convient de l’alimenter régulièrement par l’énergie libérée par l’opérateur, ou bien de végétaux, résines brûlées dans une cassolette. Concomitamment, il est requis d’utiliser un procédé de respiration particulier. Le regard est fixé sur la statuette et la formule de son nom sera prononcée mentalement, sur l’inspiration, tout en véhiculant son image dans son propre cœur physique. A l’expiration, on visualise une énergie blanche, véhiculée par l’air expiré et descendant dans le cœur de l’icône, en accompagnement de la réintégration mentale du modèle ; son nom est prononcé à haute voie. Cette entité prendra vie, force et vigueur, grandira en s’alimentant de l’énergie fournie par l’opérateur et de la nourriture spécifique qui présida à sa naissance ; elle sera sa propre création. Elle restera présente, dans son mental, à chaque fois qu’il en aura besoin. Il s’agira d’un véritable golem.

Le signe du succès est dans la sensation que la statue de terre bouge, d’abord. Avec le temps, elle se dédouble et paraît avoir une certaine autonomie. L’opérateur s’aperçoit, très vite, qu’en réalité l’image obéit à son mental. Pour la commodité, l’opérateur peut être tenté de dissocier la statuette de son double psychique en assignant ce dernier à résider dans un endroit éloigné. Comme l’égrégore est un être plat, à une seule dimension donc, il peut se fixer n’importe où ; derrière un tableau, sous l’écorce d’un arbre, etc.

La science officielle pourrait parler d’hallucinations et autres pathologies. Plus réellement, il s’agit d’une forme d’hypnose collective qui peut aboutir à des phénomènes de hantise, petite et grande.

L’Homme doit retrouver son pouvoir de créer des « Dieux ». Science bien connue en Asie et au Tibet.

b) Vie d’un égrégore.

Les statues, dans les églises, temples, organisations, etc., tout comme les totems, sont des êtres égrégoriques, vivants, s’ils ont été élaborés comme tels. Les inventeurs d’égrégores peuvent être tentés d’augmenter leur potentiel opératif, de nombreuses manières :

a) En les soumettant à la dévotion de fidèles. Dans ce cas, les entités se nourriront de leur énergie dévotionnelle. Les dévots sont le bétail des dieux !
b) En les conditionnant pour qu’ils s’alimentent par vampirisation pure et simple.
c) En les nourrissant de manière plus morale, parce que moins dangereuse, à l’aide du règne végétal.

Un égrégore continue à se nourrir, par vampirisation, des énergies qui ont été à l’origine de son élaboration, de son édification. Il est possible de donner à d’autres personnes, tout ou partie des clefs d’utilisation d’un ou plusieurs golems, en une hiérarchie dite de « pouvoirs ». Ainsi s’explique la liste des grades mineurs et majeurs au sein des Églises, Temples et sectes.

c) Immortalité ou mort d’un égrégore.

Un égrégore doit être programmé pour disparaître au bout de trois ans au maximum. Au-delà, il peut devenir indépendant et autonome, en se nourrissant par lui-même et comme sa spécificité l’y autorise. Il est donc impératif de le détruire avant l’expiration de ce délai ; d’autant plus qu’il deviendra, automatiquement dangereux pour son initiateur avec qui il a des liens très étroits, d’ordre astral. Reliés, tous les deux, par une sorte de cordon ombilical, le risque est patent. Rapidement désobéissant, il s’alimentera de l’énergie nerveuse de son créateur, par vampirisation.

Le problème des égrégores est très vaste. Lorsque des golems ont été abandonnés à eux-mêmes et réduits à la mendicité énergétique, il y a danger à entrer sciemment en contact avec eux car, dès lors, ils se « réveillent ». Certaines sectes asiatiques connaissent très bien la question. Elles sont même spécialistes en ce domaine et, à leur égard, l’occident fait encore figure d’apprenti ! En substance, les égrégores sont des créatures psychiques artificielles créées par la pensée d’une ou plusieurs personnes et dont la vie peut être entretenue par des rites et cérémonies. Ils agissent par hypnose. Les entités rectrices de divers organismes initiatiques, appelées aussi « Veilleurs », obéissent à de hauts dignitaires qui en possèdent les symboles d’accès.

Les Upanisads sont explicites en la matière et le commentaire d’un de leurs textes sera révélateur :

« Celui qui dit: Je suis Brahmâ, celui-là deviendra Cela. Et, à cet Homme, les Dieux mêmes obéissent et ne peuvent faire que cet Homme disparaisse, car celui-ci est leur propre substance, leur âme... Mais celui qui adore une divinité et déclare : »

« Cette divinité est en haut et moi je suis en bas, celui-là, vraiment, ne sait pas. Il est comme du bétail pour les Dieux qu’il nourrit. Chaque personne, chaque adorateur, engraisse son Dieu. »

« Les Dieux n’aiment pas que les Hommes sachent cela et veillent à ce qu’aucun d’eux ne se soustraie à leur pouvoir ».

(Fin de citation)

Ainsi, si nous nous référons au Vaudou, on découvre l’existence de « loas » (génies, esprits) qui sont des égrégores créés par les Africains et qui peuvent se nommer le Baron Samedi (dieu de la mort), ou Erzulie (déesse de l’amour), etc... (la liste est longue), dont le rôle est défini dés l’origine et qui peut être le décès d’un ennemi, ou l’amour forcé, par exemple. Ceux-ci sont régulièrement chargés lors de cérémonies rituelles et, lorsque leur puissance est trop faible, on a parfois recours à un subterfuge. Récemment, des charters entiers d’occidentaux furent invités à se rendre en Afrique noire pour la fête d’Erzulie. Des centaines de personnes s’y rendirent, dansèrent et communièrent à la fête rituelle. Pendant ce temps, les prêtres vaudous rechargeaient les batteries de l’égrégore Erzulie, à bon marché. Ils riaient sous cape de l’ignorance des voyageurs qu’ils exploitaient.

Les Dieux de l’univers ne sont qu’illusion qui n’existe que dans l’esprit de l’Homme, surgit avec lui et disparaît en lui. Dans la forme, l’humain ne réalise pas « cela » ; c’est uniquement en méditant sur le vide que l’on découvre que tout est mirage, les Dieux, les Hommes et l’univers. Tout est une création du mental et l’illusion entraîne la roue diabolique dans une ronde infernale. Ce que nous appelons vérité n’est que le fruit de la projection de notre mental et des cinq sens sur une réalité qui nous échappe. Certes, cette vérité ne ruine en rien l’existence de la matière et de ses lois ; il serait absurde de penser le contraire. Pour l’appréhender, la métaphore de la fourmi grimpant à un arbre est explicite.

Pour un insecte rampant sur l’écorce d’un végétal, il s’agit d’un univers composé de vallées, de montagnes ; il ne perçoit pas l’ensemble avec ses tiges, ses feuilles, ses racines, etc... Allons plus loin. Si nous imaginons les vents de doctrine comme autant de façades d’une gigantesque pyramide dont le sommet est la Réalité, et sur chacune des milliards d’humains grimpant vers lui mais s’identifiant à la vérité unique de leur propre voie, tout en ignorant celle des autres ou la combattant, notre planète porte des habitants qui se comportent comme des insectes ! Que dire aussi pour l’atome et ses composants ? Et pour l’infiniment grand ?

L’ultime Réalité restera donc toujours inaccessible et ce sera l’éternel moteur de la Vie universelle.

Dans les temples tibétains (confer : « A l’ombre des monastères tibétains »), par Jean MARQUES RIVIERE – Préface de Maurice MAGRE – Grand Prix de Littérature de l’Académie Française – Éditions Victor ATTINGER – 1929, les lamas suivaient d’abord une instruction dite de « lamas sorciers » et qui était constituée d’enseignements mantriques, spécifiques. Puis, ils étaient rendus à la vie profane comme guérisseurs ou bien magiciens. Ces lamas étaient persuadés, pour la plupart et à ce stade, que les divinités étaient réelles. Parfois quelques rares lamas, plus intelligents et courageux, osaient mettre en doute l’existence des « Ydams » (esprits, égrégores, etc...) et venaient s’en confier auprès de leurs anciens Initiateurs qui les renvoyaient à leurs foyers, sans leur répondre franchement. Ce n’était qu’après la troisième démarche du doute qu’ils consentaient, enfin, à reconnaître la véracité de celui-ci et à les admettre à l’Université magique, pour des enseignements supérieurs où ils découvraient la science de la création des Dieux, par le mental.

La création des Dieux a été, de tout temps, la science de l’hypnose collective pour la maîtrise de la planète terre. L’Église s’en était préoccupée...

Les divinités peuvent acquérir leur indépendance et, dans la magie arabe, le d’jnoun (d’jin, diable) TEKAL, qui apparaît sous la forme d’une souris (il ne s’agit que d’une force psychique), s’est affranchi de toute tutelle. Il se nourrit du psychisme des magiciens et, particulièrement, de ceux qui l’évoquent rituellement afin d’en obtenir de l’aide pour une action quelconque, ou bien encore auprès de médiums inconscients d’être vampirisés. Ce que le magicien ignore, cependant, c’est que le d’jin évoqué ne restitue qu’une infime partie de l’énergie psychique qu’il a reçue, à moins que la technique soit scientifiquement élaborée.

Ainsi que nous l’avons abordé, précédemment, si un égrégore ne s’est pas libéré de son créateur, il périclite et meurt dés que sa vitalisation n’est plus entretenue ; à moins qu’il ne vampirise les vivants et ne continue une existence parallèle, dans le plan astral. Il peut se réveiller lors de rites appropriés. Ceci est valable pour toutes les divinités du monde, dont celles des tombeaux égyptiens avec leurs momies habitées par des égrégores antiques et solennels.

Bien que la psychiatrie ignore encore la phénoménologie des rites magiques, qu’elle classe officiellement dans la rubrique des pathologies mentales, des psychiatres et psychologues ne pensent plus tout à fait la même chose. Mais, ainsi que le confiait un spécialiste: « la psychiatrie n’a que 90 ans d’âge! » Quoi qu’il en soit, la magie existe bien et, par exemple, face à la colossale Centrale d’Énergie du Tibet, qui continue de recharger ses égrégores selon des secrets millénaires, ce n’était pas les « Opérations équinoxiales » d’un Martinez De PASQUALLY qui auraient pu les réduire ; pas plus qu’aujourd’hui, malgré les exorcismes émanant d’autres Centrales énergétiques comme les Églises... Quand on enlève un poil à un rhinocéros, on ne l’affaiblit guère ; et le poil repousse! Donc... Écoutons MARQUES-RIVIERE (ouvrage précité) :

« La voix grave du prêtre s’élève dans la grotte : »

« Mon fils, les destinées des êtres humains sont dirigées par les Dieux et les Démons. Mais ceux-ci obéissent aux Sages et aux Saints qui peuvent ainsi lire l’avenir des peuples et des races... »

Sans vouloir faire œuvre exégétique, disons que le problème posé par l’aspect diabolique de la vie, tel que le manifestent les guerres, l’indifférence à la souffrance, à l’ignorance, la mort, etc., a interrogé une multitude de philosophes et de théologiens, depuis des millénaires ; sans qu’aucune réponse valable soit apportée ! Est-ce que le Mal (la prédation) préexista à la vie ? Ou bien, est-ce que le Mal est concomitant de l’apparition de l’Homme ? Ou bien encore, est-ce que les deux questions sont valables et complémentaires ? Qu’est-ce que le Bien ? Le contraire de cela ? Réponse trop facile et sommaire.

L’anthropomorphisme dans la conception de ces entités nie toute revendication à l’authenticité. D’un côté, il existe vraisemblablement un archétype cosmique qui conditionne l’existence terrestre ; les Gnostiques parlent d’un Démiurge, sorte de Dieu second que constituerait une incarnation humaine ayant réalisé tout son potentiel ontologique. D’un autre côté, les ésotéristes pensent à une entité majeure, créée de toute pièce par des Mages, selon le principe des égrégores et réservée pour servir des desseins obscurs ; il existe près d’un million de sectes sataniques dans le monde. Les deux suppositions sont valides et nous pouvons résumer le problème en constatant que le Dieu des Mystiques semble être l’ennemi de l’humanité qu’il plonge et maintient dans un état hypnotique de somnambulisme mortifère. Le Dieu des religions serait le Roi des hypnotiseurs.

Les signes d’appel sont conventionnels et ont été attribués aux égrégores à leur création ; ils constituent, entre autres choses, une des clefs d’action magique sans lesquelles aucune opération n’est suivie d’effet. Par analogie, il s’agit de codes d’accès comme pour un ordinateur protégé contre l’intrusion. D’où l’explication des gestes et paroles rituelles, très précis, transmis par les legs successifs lors des initiations théurgiques.

Afin d’être clair, il importe de savoir que chaque cakra (homologue de la séphirah physiologique dans la kabbale) est binaire. Comme le courant électrique qui possède des aspects positif et négatif, un cakra a une bipolarité. La vibration positive sera symbolisée par un « ange » et l’autre, négative, par un « daimon ». L’ombre est complémentaire de la lumière. Il s’agit d’une seule et même énergie, sous des aspects vibratoires, différents.

Arrivé à ce stade, il apparaît plusieurs constats :

1°) - Les égrégores de la kabbale ont des correspondances avec la physiologie du corps humain, comme l’Arbre séphirotique l’expose en détails.

2°) - C’est la conjonction des énergies subtiles, humaines, lors de cérémonies ou bien de séances de méditation, qui créent une ou plusieurs « Centrales d’Energie Psychique » dont les noms qui leurs sont attribués ont été conçus d’après une volonté mnémotechnique. Les formules sont des clefs d’accès aux dieux. Ainsi, une certaine litanie indoue provoque l’entrée en contact psychique avec une déité, une devata appelée KRISHNA et fortement chargée en Indes. Les litanies et mantras n’ont pas besoin d’être prononcés verbalement pour devenir efficaces : mentalement cela suffit. Parfois un simple signe... Mais gare à la manie de la persécution !

3°) - Les énergies étant duelles (le YIN opposé au YANG en Chine, le JAKIN à BOAZ en Franc-Maçonnerie, le noir au blanc, et cœtera ) il est vraisemblable que l’équilibre vital de celles-ci peut être rompu, soit à la suite de maladies soit en conséquence d’actions psychiques. Et ce sera là le nœud gordien de toute l’affaire théurgique.

En ce cadre, une importance particulière est conférée à SATAN qui signifie, en hébreu, l’ADVERSAIRE. Il s’agit d’un égrégore qui remonte à la nuit des temps. Ce vocable désigne, aussi, une réalité sémantique, totalement différente si on le comprend d’un autre point de vue. Afin d’être explicite, il est à constater l’existence d’un égrégore, appelé « Jésus », qui a été créé au sein de quelque secte il y a quelques décennies. Cette entité psychique n’a rien de commun avec le Jésus historique ! Il en sera de même pour SHATHAN qui constitue essentiellement le symbole de la création du monde, avant d’avoir été transformé en égrégore, « adversaire » de l’humanité !

Dans le récit de la Genèse, il est mentionné la tentation de ÈVE, la première femme, par le serpent tentateur. Désymbolisons le mythe et que découvrons-nous ?

Le serpent désigne le soleil, qui est une étoile et, pour le représenter, la tradition gnostique utilise les signes du TAU et du S. Le TAU est le symbole de l’énergie – verticale – complètement matérialisée dans le moule de la forme – horizontale. Il est de couleur rouge et représente l’astre physique dont l’énergie a l’aspect du S, de couleur verte. Les lettres S et TAU ont donné le nom SETH ; elles commencent et finissent le vocable serpent qui, dans la dogmatique chrétienne, est fallacieusement affecté au diable (ShaThan en hébreu) ou bien SaT (être) en indien.

Quant à l’arbre de vie, c’est la colonne vertébrale ; l’arbre de la connaissance du bien et du mal désigne l’éveil de la conscience grâce à l’énergie serpentiforme actionnée à l’intérieur de l’Homme. Dans la Franc Maçonnerie, le Temple représente un Homme couché dont les pieds sont les colonnes Jakin et Boaz, les colonnes les bras, le beaucéant avec la Voie du milieu, la corde spinale, et le plateau de Vénérable, la tête. Les déambulations représentent la circulation de l’énergie vitale dans les trois corps (instinctif, cardiaque et intellectuel). Les cinq points de la maîtrise symbolisent les cakras de même ordre, dans la kabbale hébraïque, et qui s’éveillent à la mort de l’Ego. La mort d’Hiram, assassiné par trois compagnons, est le symbole de la chute de l’énergie conscience du Grand Architecte des Univers au sein de la matière et qui ressuscite par l’Éveil à la Vie, à la Connaissance et à l’Amour. Dans le Brahmanisme, les trois corps font l’objet d’enseignements spécifiques.

CONCLUSION

Si l’on en croit PLATON, dans sa « Caverne », l’Humanité serait gouvernée par des Égrégores créés par l’Homme… Les Humains seraient, mis à part quelques privilégiés, placés sous leur coupe en parfaite servitude. D’où l’explication des délires fanatiques d’excités plus prompts au sentiment et au ressentiment qu’à la réflexion et la mesure. Si les Humains se battent, peut-être ne serait-ce pas par plaisir mais conditionnement hypnotique, d’ordre égrégorique.

Y a-t-il un moyen d’échapper à la domination des « arkontes » ?

Oui, il existe mais, paradoxalement, personne n’en veut à la suite d’un conditionnement particulièrement bien construit.

Mais c’est une tout autre histoire…

Faut-il réveiller les Esclaves ?

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