mardi 15 novembre 2011

Le cactus, plante de notre époque


Echinocactus grusonii


LE CACTUS, PLANTE DE NOTRE ÉPOQUE

INDICATIONS ET CULTURE


"C'est peut-être une des plantes les plus inconnues qui sera la plus utile à l'homme".

CHAPTAL


PROLÉGOMÈNES


Chaque époque a sa spécificité, au plan des mœurs et habitudes de vie. La nôtre est caractérisée par l'urbanisation, l'existence dans les villes, la civilisation technologique et la tension nerveuse.

Une certaine rupture avec la vie naturelle est marquante de la vie sociale. Les enfants des grandes cités ignorent la façon d'obtenir le beurre et le fromage. La recherche de compensations s'impose et, en ce qui concerne un nombre de plus en plus croissant de citadins, elle s'oriente vers le contact des animaux et plantes.

La sérénité et l'équilibre sont à ce prix.


Dans le domaine des plantes, il s'avère qu'un engouement croissant pour les cactus s'est opéré depuis une décennie. L'attrait pour ces petites boules épineuses, parfois grosses, est remarquable. Il est suffisant pour justifier une étude à leur propos.


"Je trouve que les plantes sont nommées en diverses manières".
Pantagruel, livre III, chapitre 50.


RABELAIS


ORIGINE


Les plantes sont des êtres vivants, ayant une énergie spécifique, à l'instar de toutes les autres créatures et éléments (même la pierre). Leur vie est semblable à celle des humains: la guerre, la maladie et l'amour existent chez elles. Ecoutons un scientifique à ce sujet:

"Une force vitale, ou énergie cosmique, qui entoure tout ce qui est vivant, peut se partager entre les plantes, les animaux et les êtres humains. A travers ce partage, une plante et une personne ne font plus qu'un! Cette fusion favorise une sensibilité mutuelle permettant à l'homme et à la plante, non seulement de communiquer, mais aussi d'enregistrer leurs communications sur un graphique, par l'intermédiaire de cette dernière".
VOGEL

(confer: "La vie secrète des plantes"

par P. TEMPKINS C. BIRD chez Presses pocket.


Le domaine psychique et énergétique des plantes ressemble étrangement à celui de l'humain . Le végétal assume intensément sa vie intérieure et ses sens sont, sur certains plans, plus développés que les nôtres. Les plantes vivent partout de par le monde et jusque dans les déserts, régions inhospitalières pour l'homme à cause de la terrible sécheresse qui y règne, accompagnée par une chaleur souvent torride, le jour, et d'une froidure descendant au dessous de zéro dans certaines contrées comme le Sahara, véritable océan de sable.


La plupart des déserts ne sont pas constitués de sable et de cailloux et ceux où rien ne pousse sont rares. Aussi, un certain nombre de végétaux sont élaborés de manière à pouvoir résister à l'alternance de longues périodes de sécheresse, d'évaporation intense des nappes souterraines, et d'autres, humides et pluvieuses (climats tropical et subtropical). Ainsi, certaines plantes ont réduit la durée de leur période de végétation et sont adaptées de manière à germer, fleurir et mûrir leurs graines en quelques semaines, lors de la période humide. Les graines, disséminées par les eaux pluviales, le vent et les oiseaux, peuvent vivre pendant des mois, voire des années, dans une sécheresse quasi totale, dans l'attente du retour des pluies; elles s'appellent les EPHEMERES. D'autres végétaux allongent leurs racines pour atteindre la couche souterraine, humide, qui peut se trouver à plus de dix mètres de profondeur. Certains possèdent des tiges ou des feuilles trés charnues qui jouent le rôle de réservoirs d'eau permettant d'attendre, sur de longues périodes, le retour de la saison des pluies; ce sont les PLANTES GRASSES.


Les plantes grasses existent sur presque toute la terre; les plus connues, les CACTEES, sont originaires d'Amérique où elles vivent à l'état naturel, depuis le Canada jusqu'au détroit de Magellan. Le plus grand nombre réside dans les régions tropicales, sub tropicales, tempérées chaudes, entre la zone méridionale, américaine, et le Pérou. Outre les cactées, l'Amérique comporte les AGAVES et les ECHEVERIA.


Les cactus sont des végétaux, des êtres vivants doués de sensibilité, et d'intelligence. L'expérience scientifique a démontré qu'ils sont attachés à celui ou à celle qui les soigne. D'aucuns parlent même de télépathie.


Les cactées appartiennent toutes à une seule et même famille botanique: les Cactacées. Elles sont originaires des Amériques où elles existent sous des formes et aspects variés, à l'infini. Certains RHIPSALIS (cactus à rameaux fins et branchus) ont émigré vers le centre de l'Afrique, Madagascar et jusqu'aux Indes. Les raisons et moyens de cette migration constituent une énigme pour les botanistes; une explication possible serait dans l'ingurgitation de graines de cactus, par des oiseaux migrateurs qui les restitueraient dans leurs fientes, après maintes péripéties et étapes se déroulant sur des siècles. Ainsi, tel cactus verrait ses semences germer dans un territoire d'abord limitrophe; puis le processus continuerait, de terres prôches en prôches. D'autres causes ont été évoquées, comme le transport aérien dans les plumes de volatiles, ou bien les chaussures, les animaux exportés. Quoiqu'il en soit, le fait est là.


Les quelques cactus que l'on rencontre dans les régions méditerranéennes y ont été importés de main d'homme, depuis des siècles; ils y sont acclimatés en raison de leur grande faculté d'adaptation. Originaires de contrées aux climats sub tropical (alternance de saisons torrides et pluvieuses avec d'autres froides et sèches, de journées chaudes avec des nuits fraiches), tropical et équatorial, les cactées ont adapté leur constitution au fil des millénaires d'évolution afin de résister efficacement à de rudes conditions de vie.


En Amérique, leur aire de dispersion s'étend depuis le 53° de latitude nord, aux environs de Peace-River, au Canada jusqu'au 50° de latitude sud en Patagonie. Les conditions d'existence sur des sites différents ont donné naissance à des facultés diverses d'adaptation, à une vitalité extrème, à des espèces de port et d'aspect trés disparates.


Les plantes à feuilles ont leurs pores ou stomates ouverts en entonnoir vers l'air ambiant. Les cactus ont les leurs à l'orifice extérieur rétréci; ils peuvent se fermer complètement grâce à la présence de cellules trés différenciées. Grâce à ce moyen, parmi d'autres encore, ils peuvent éviter les pertes en eau et résister à une terrible sécheresse pendant de longues périodes. C'est pourquoi, en captivité, le meilleur endroit à leur donner est un appui de fenêtre, ensoleillé et en plein air, ou bien une serre.

Dans tous les lieux habités par des cactus, il existe des reliefs montagneux; on trouve des cactées acclimatées aux neiges éternelles (air, soleil, vents) où elles supportent des températures inférieures à 0° centigrade.


Il serait vain, en l'occurence, de déterminer les exigences de telle ou telle espèce en se référant à la seule latitude du biotope car il convient d'observer l'altitude de la région. Certes, on peut imaginer des méthodes de culture qui s'inspirent des conditions de leurs milieux naturels mais il serait illusoire de vouloir les reproduire intégralement et fidèlement, car on ne parviendra jamais à leur procurer exactement les conditions d'air ambiant, de lumière et de précipitations. Il est impossible de restituer le sol originel, les mêmes pierres et une pression atmosphérique identique. Mais les facultés d'adaptation de ces plantes sont remarquables et stupéfiantes.


La répartition des cactus dans les différents territoires américains varie notablement selon la taille et la population. Au Mexique et dans les Etats du sud américain, limitrophes, se rencontre une grande diversité de genres et d'espèces, la plupart à une altitude dépassant les 1.000 mètres au-dessus du niveau de la mer.


L'important complexe montagneux mexicain qui s'étend sur 2.000 kilomètres de long, à une altitude moyenne de 2.200 mètres au sud et de 1.100 mètres au nord, pour redescendre jusqu'à la vallée du Rio Grande, est sans conteste la terre à cactus la plus riche au monde. Les nuages en provenance du Golfe du Mexique se transforment en pluie, après s'être heurtés aux premières chaînes montagneuses, de sorte que le haut plâteau mexicain ne reçoit que très peu de précipitations; il jouit presque toute l'année du maximum de soleil et de chaleur. C'est de cet endroit que proviennent presque tous les MAMILLARIA (les cactus à mamelles), et les genres CORYPHANTA, THELOCACTUS, GYMNOCACTUS, ASTROPHYTUM, ECHINOCACTUS, FEROCACTUS, STENOCACTUS, HAMATOCACTUS, STROMBOCACTUS, ECHINOCEREUS, LOPHOPHORA WILLIAMSII (le célèbre cactus sacré Peyotl) et bien d'autres encore comme les grands cierges poilus ou glabres et les innombrables espèces d'OPUNTIA ou cactus-raquettes. Toutes ces espèces mexicaines exigent ou supportent énormément de soleil et de chaleur; elles redoutent l'humidité stagnante.


Tout au sud du Mexique, dans les pays d'Amérique Centrale, les escarpements sont de taille nettement plus réduite; dans la presqu'île du Yucatan, ils n'atteignent plus que 450 mètres et dans l'isthme du Tehuantepec, ils ne dépassent plus 300 mètres. Dans ces terres plus basses et prôches de l'équateur, le type de végétation des cactus sera trés différent de ce qu'il est sur les hauts plateaux mexicains. Le nombre des espèces terrestres diminue au profit de plantes à caractère plus épiphyte. Dans ces régions se trouvent les EPIPHYLLUM ou "PHYLLOCACTUS" aux fleurs somptueuses, les RHIPSALIDOPSIS (cactus de Noël) qui constituent la principale population de cactus. On y rencontre aussi des espèces retombantes et arborescentes, des cactus-raquettes, quelques MELOCACTUS et même certains MAMILLARIA.


Dans la partie septentrionale de l'Amérique du sud, en dépit de l'immensité des territoires, on ne trouve que trés peu d'espèces et, dans la région équatoriale, on ne voit guère que des MELOCACTUS, quelques épiphytes et des cierges majestueux à plus haute altitude. En revanche, au sud du Brésil, en Uruguay, au Paraguay et en Argentine, le nombre des espèces redevient plus important. C'est de ces régions que proviennent les NOTOCACTUS qui s'accomodent si bien des cultures en "chambre" et fleurissent aisément.


Plus au sud, on aborde le territoire des GYMNOCALYCIUM, des PARODIA et REBUTIA, trois genres florifères dotés de trés beaux aiguillons. De l'autre côté de la grande muraille transcontinentale, que constitue la Cordillère des Andes, on trouve au Pérou des cactus globuleux, genres MATUCANA, OROYA, ISLAYA, les superbes cierges poilus des genres ESPOSTOA, EULYCHNIA et HAAGEOCEREUS.


Dans les terres hautes de Bolivie, se rencontrent les LOBIVIA aux fleurs fastueuses et richement colorées, accompagnées des genres apparentés; toutes ces plantes exigent beaucoup d'air frais, l'été, et un hivernage en pleine lumière et au froid.


Au Chili, on est séduit par la diversité de teinte des épidermes pour les genres NEOPORTERIA, NEOCHILENIA, COPIAPOA pour ne citer que les plus importants.

En dépit des différences de provenance, le traitement exigé par toutes ces cactées est à peu prés semblable. Il est donc possible de rassembler dans une collection importante un grand nombre de genres et d'espèces de l'énorme famille des Cactacées qui s'accomodent à peu prés des mêmes soins.


"Un nom est comparable à un clou qui n'a d'autre valeur que celle des choses qu'on y accroche".

Guide des étudiants au Jardin Botanique

BEAUVISAGE

LA CULTURE DES CACTUS


Certaines espèces (les PHYLLOCACTUS par exemple) préfèrent les endroits ombrés, ayant eu l'habitude de vivre à l'abri de grands arbres ou arbustes; d'autres aiment le contraire. En règle générale, les espèces dotées d'aiguillons denses et forts, ou bien noyés dans du poil laineux ou cotonnaux (comme les MAMILLARIA HANIANNA, par exemple), préfèrent le grand soleil et la pleine lumière, tandis que les espèces plus vertes se contenteront de la mi-ombre.

Les genres non épineux, comme les LOPHOPHORA, aiment le plein soleil, l'air mouvant, la chaleur et la lune.

Les aiguillons servent de défense contre les prédateurs qui, souvent confrontés à la soif, sont obligés de se rabattre sur les végétaux succulents (plantes grasses). Le genre LOPHOPHORA, sans épines, se protège contre l'agression par des alcaloïdes qu'il contient dans son suc. L'animal malheureux, qui a le tort de vouloir s'en abreuver, est pris soudain de vertige nauséeux, ébrieux; rapidement, il perd tout équilibre, subit des troubles visuels qui l'amènent à chuter dans un précipice ou bien à devenir une proie facile pour ses propres prédateurs.


En captivité, les cactées seront placées de préférence vers le sud, ou bien à l'est; l'ouest est acceptable en dernier ressort. Certes, une serre est l'idéal en la matière, à condition qu'elle soit orientée tout azimuth, néanmoins.

L'hivernage s'impose d'octobre à mars, dans un endroit sec, pour avoir des fleurs, au printemps; autrement pas de floraison. C'est une condition "sine qua non" pour toutes les cactées. Le repos hivernal constitue un arrêt de croissance suffisant que les végétaux mettent à profit pour développer, à l'intérieur de leurs tissus, les ébauches florales. Il s'agit d'une gestation véritable.

Le séjour doit être effectué dans un local éclairé par le jour (pas sombre du tout), aéré, et à l'abri du froid (température entre 8° et 10° centigrades, maximum).


Pas une goutte d'eau, autrement les cactus meurent.

Les cactées hibernent comme les marmottes, en hiver, et il convient de respecter leur repos, sous peine de mort pour elles.

Semis:



Terreau de feuille, mélangé à 50% de sable de rivière, grossier (autrement le sable tasse la terre) - pas de sable de mer. Lumière indirecte du soleil.


Mettre ce mélange dans des bacs à germination que l'on trempe dans un autre bac plus grand pour mouiller par capillarité. Autrement, si l'on arrose, on bouscule les graines qui souffrent. Quand l'eau affleure, ôter les bacs.

Couvrir les bacs avec du cristal et ne pas soulever tant que la germination n'est pas réalisée (10 à 15 jours). Après la germination, lever le couvercle pour que les champignons ne s'y mettent pas.


Ne pas mettre les plantules sous les rayons solaires, avant un an; autrement elles meurent, brûlées par le soleil (d'abord elles blanchissent, puis elles deviennent de couleur marron et pourrissent).

Période:



Opérer en mai afin que la température soit d'au moins 25° le jour, d'une part, et qu'elle ne descende pas au-dessous de 20° la nuit, d'autre part. Il est possible de réaliser les semis dés le mois de février, à condition que ce soit à une température de 25°, dans un local aéré et lumineux.

Réempotage:


Ajouter à une combinaison de 1/3 de terre de jardin, propre, avec 1/3 de terreau de feuille et 1/3 de sable grossier de rivière (pas de sable marin...), 2 cuillers à soupe d'un mélange de sulfate de potasse et de superphosphate de chaux, par litre de terreau, et uniquement en période de végétation (du mois de mars au mois de septembre). Il est plutôt conseillé d'apporter l'azote, la potasse, le phosphore et les oligo éléments sous la forme de morceaux de cornaille, mélangés au compost selon les proportions adéquates, ou bien de mélasse mélangée à l'eau d'arrosage (genre FERTILIGENE, vendue dans le commerce).

L'inconvénient des amendements chimiques est qu'ils brûlent les racines et détruisent toute la flore microbienne et cryptogamique, essentiellement les nitro-bacteries (bactéries nitrifiantes qui assurent la vie souterraine); ce qui est mortel pour la végétation. Pour assurer sa survie, la plante vit en symbiose avec quantité d'êtres vivants, infiniment petits, qui lui apportent des amendements vitaux comme les enzymes et diastases, des catalyseurs essentiels. La chimie naturelle du sol est perturbée définitivement par l'apport d'engrais chimique; les cactus meurent alors rapidement, soit par manque de résistance face aux maladies, soit par destruction pure et simple de leur système radiculaire. Au mieux, ils seront malingres et ne porteront jamais de fleurs. De quoi désespérer tout "cactophile"...


En été, arroser une fois par semaine, avec de l'eau additionnée d'engrais naturel (sang séché et jus de betterave - vendu dans le commerce par FERTILIGENE, engrais Solugène, liquide). Attendre le séchage naturel des racines, avant d'arroser à nouveau!

Le reste du temps, vaporiser ou bien arroser tous les trois jours avec de l'eau de pluie, pendant les grosses chaleurs.

Il est dit que certaines personnes ont la "main verte". Ainsi, la sagesse populaire constate que quelques uns ont du succès dans la culture des plantes de serre, d'autres pas.

La raison en est simple, bien que de découverte récente; les plantes réagissent au psychisme humain et, à l'instar des animaux, elles discernent ceux et celles qui les aiment, des autres qui n'ont que de l'indifférence à leur égard. Elles réagisssent à l'amour comme à la haine; prospères dans un sens, elles deviendront chétives et malheureuses, dans l'autre. Certaines meurent, de la haine...


Si l'homme aime les plantes, comme toute la création entière, il sera aimé en retour par elles-mêmes. Les cactées seront heureuses des soins affectueux qu'elles recevront de la main humaine; elles progresseront donc plus vite, plus harmonieusement, et récompenseront l'heureux cultivateur par une abondante floraison, hommage ultime de la plante à la vie!

Il n'y a pas de belles plantes et de vilaines! Ces concepts sont humains; ils n'ont pas de valeur chez les plantes et chacune a son rôle à jouer dans l'écosystème, sur la planète. Ainsi, le Lophophora Williamsii Lem n'est pas "beau", au yeux de quelques personnes; il ressemblerait à un crapaud... Mais un crapaud est beau dans le cadre du règne animal, dans la mesure où il ne manifeste pas une monstruosité morphologique. Les notions de beau et de laid sont d'ordre essentiellement subjectif et, par conséquent, elles n'engagent que la responsabilité de leur auteur.


Les concepts de laideur et de beauté, ne seraient-ils point, en une certaine mesure, la projection subjective de quelques fantasmes sur la réalité? Qui a dit que la beauté était, essentiellement, une lumière intérieure?

Au retour du printemps, la végétation reprend et l'assimilation devient active; les besoins sont très grands en gaz carbonique que les plantes puisent dans l'air ambiant. Le jour, les végétaux assimilent le carbone et rejettent de l'oxygène; la nuit, le contraire s'opère. La fonction chorophylienne dépend du soleil et des oligo éléments en présence dans le sol. Toute carence entraîne l'étiolement puis la mort de la plante; ainsi le défaut de fer, ou bien l'inhibition de son métabolisme, consécutif à l'apport malencontreux de calcaire, entraîne le blanchiment du végétal et son écroulement mortel.

Il est donc conseillé de faire des amendements avec un produit naturel contenant tous les oligo-éléments possibles, pour la terre. Ainsi, la cornaille d'animaux, torréfiée, ou bien des os broyés, conviennent parfaitement. Toutefois, ils ne pourront être adjoints à la terre qu'à chaque renouvellement de celle-ci; ce qui n'est pas recommandé pour les plantes. Dans la nature, les plantes se nourrissent de cadavres d'animaux; ne l'oublions pas! Leur liquide de décomposition coule jusqu'à leurs racines qui le pompent. Puis, le compost naturel s'y avère essentiel, ainsi que les roches sourerraines. Ne jamais utiliser de produit chimique. Ne jamais arroser avec l'eau de ville ou calcaire et chlorée; utiliser de l'eau de pluie ou de Volvic et pas autre chose.


"Le champ repose au loin; j'y cueillerai des herbes".

Paroles de Râ (Dieu solaire d'Egypte)

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