mardi 22 novembre 2011

Les plantes dans le chamanisme (1° partie)



LES PLANTES DANS LE CHAMANISME



Ouvrage dédié à l'esprit de CUAUHTEMOC "L'Aigle qui descendit", Grand Prêtre de la religion Aztèque, sectateur du Peyotl et dernier empereur de l'Anahuac, que les conquistadores chrétiens, avides d'or, torturèrent par le feu et pendirent le 21 août de l'an de grâce M D X X I I.

"Ne dis pas peu de choses en beaucoup de mots,
mais dis beaucoup de choses en peu de mots".

PYTHAGORE

PROLEGOMENES

Le folklore présente la sorcière, aussi bien dans les contes de fées que dans l'imagerie populaire, comme une personne occupée à faire cuire, dans un immense chaudron de fonte, des plantes, crapauds, lézards, serpents. Il est intéressant de chercher, au-delà de la légende, une éventuelle réalité gîtée derrière les contes qu'aimaient à raconter les grands-mères, à leurs petits-enfants, lors des veillées d'hiver au coin de l'âtre pétillant, jadis.

La mémoire collective retiendra pour des lustres, des décennies, des siècles peut-être, l'hécatombe humaine provoquée par la sinistre, autant que célèbre, grippe espagnole. Cette maladie fut appelée telle car ses symptômes ressemblaient à ceux d'une grippe; elle se déclara en Espagne, autour des années 1913/14, et son foyer éclata dans le laboratoire sauvage d'un vétérinaire qui procédait à d'étranges expériences. Elle fit près de 14 millions de morts.

Si l'on en croit le célèbre Ecrivain, Robert CHARROUX auteur de nombreux ouvrages sur les grandes énigmes, par le monde, au siècle dernier, le vétérinaire cherchait, depuis un certain temps déjà, un vaccin contre une maladie pulmonaire, porcine. En dehors de son travail médical, il avait un violon d'Ingres, l'ésotérisme et l'alchimie. Son ouverture intellectuelle l'avait porté à des voyages vers des pays comme le Brésil, le Vénézuéla, le Mexique surtout, et d'autres encore, en Amérique latine. Il y cherchait, comme d'autres le feront bien plus tard, à rencontrer des "Sorciers", des "Chamans" amazoniens; pour quelle raison?

La sorcellerie a toujours été liée à l'emploi de plantes secrètes qui justifiait, en quelque sorte, le pouvoir de certains guérisseurs ou empoisonneurs (qui peut le bien peut le mal). Des chercheurs ont voulu être initiés afin de connaître certains secrets susceptibles de déboucher vers des thérapies nouvelles, plus efficaces pour la santé. D'autres scientifiques et intellectuels ont été plus loin dans leur démarche en posant l'ultime question: comment des "Sauvages" pouvaient manifester des connaissances herboristiques, supérieures à celles des universités pharmaceutiques. Notre vétérinaire espagnol se posait une interrogation analogue.

Au fil de sa quête, il parvint à recevoir la transmission d'un "grimoire" de sorcellerie chamanique, brésilien, intitulé EL SAPO (le crapaud), qui se révéla être une infâme recette de guérison pour les maladies pulmonaires. Elle consistait, pour l'essentiel, à broyer des crapauds pour en extraire les humeurs dont on administrait quelques gouttes au malade. Ses connaissances scientifiques étaient suffisantes pour réaliser l'inanité d'un tel procédé, à priori. Mais, et c'est là où le génie de cet homme s'avéra, son intuition lui dicta de ne pas rejeter totalement le grimoire. Il voulut le décrypter.

Avant d'aller plus loin, écoutons l'histoire de deux garnements qui s'étaient aventurés dans un cimetière. L'un s'écria, en montrant du doigt une épitaphe qu'il jugeait ridicule, après l'avoir lue en "diagonale":

"Vise une peu! Ci-gît l'âme de "Un Tel". On n'enferme pas une âme".

L'autre, plus réfléchi, ruminait d'étranges pensées:

"Certes, il a raison. Mais il y a sûrement un message secret derrière cette épitaphe".

Ils quittèrent le cimetière et, plus tard dans la nuit, le futé garçon revint, seul, avec une pioche et ouvrit la tombe pour vérifier son pressentiment; il y découvrit un parchemin avec des indications secrètes sur un trésor, qu'il exploita toute sa vie.

Ce récit est analogue à l'épisode du vétérinaire qui, une fois de retour en Espagne, s'empressa d'attraper un crapaud, de le tuer et le broyer dans un appareil, filtrer le broyat et d'en faire un bouillon de culture avec des couches bactériennes, spécifiques de la maladie porcine; puis il administra quelques doses de sa préparation, à l'aide de seringues hypo dermiques, à des porcs qu'il avait en élevage. Quelques uns avaient été contaminés par les germes responsables de diverses maladies porcines; d'autres étaient sains. Quelques jours passèrent.

Au grand intérêt de l'Espagnol, qui observait les résultats, non seulement les porcs malades moururent, mais aussi les autres. Les symptômes étaient semblables à ceux d'une grippe chez l'homme, mais la différence restait dans la vitesse à laquelle elle devenait fatale; quelques jours seulement. Alors il effectua des prélèvements sur les cadavres et opéra des cultures dans des éprouvettes, avec des bouillons de viande, des jaunes d'œufs, etc..., qu'il laissa macérer à la température de l'animal. Quelques jours passèrent.

Il ouvrit ses éprouvettes pour voir au microscope ce qui se passait. Pendant ce temps, des membres de sa famille tombèrent malades et moururent, foudroyés; la terrible maladie, dite la "grippe espagnole", venait de naître.

Une véritable épidémie se déclencha, en Espagne d'abord, puis elle émigra dans toute l'Europe; il y eut des millions de morts. Le vétérinaire en réchappa; il n'était pas tombé malade, comme par miracle!

Le secret fut gardé pendant cinquante années, environ, sur la "recette" livrée par le "grimoire". En effet, on avait découvert que le sang de crapaud contenait des diastases qui provoquaient la mutation de certaines bactéries. Le danger de la guerre bactériologique était évident; n'importe qui pouvait, dans l'anonymat d'un laboratoire clandestin, fabriquer des armes bactériennes, à moindre frais. Ce fut donc secret d'État.

Aujourd'hui, cette méthode est périmée. Les services de recherche, dans tous les pays du monde, ont perfectionné les moyens de manipuler germes et virus. Par conséquent, le folklore de la sorcellerie s'est rendormi; mais pas pour tout le monde..., car les chamans n'ont pas tout révélé. Ils taisent encore un moyen inconnu d'apprendre.

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