samedi 12 novembre 2011

Nouvelles lueurs sur les Templiers

Compost Stellae obtenu avant l'Oeuvre au noir


NOUVELLES LUEURS SUR LES TEMPLIERS


Lorsque Philippe le BEL déclencha l'immense rafle des Templiers, en accord avec le Pape de l'époque, CLEMENT V, les rares rescapés s’enfuirent dans les pays limitrophes comme l’Angleterre, l’Allemagne et surtout le Portugal.

L’exil des Templiers, rescapés, au Portugal.

Il y a 800 ans environ un chemin, escarpé et caché dans la montagne espagnole, menait à Saint Jacques de Compostelle, second lieu saint, après Jérusalem, pour la chrétienté. Des dizaines de milliers de pèlerins s’y rendirent, à cette époque. Le nom « Jacques de Compostelle » repose sur le symbolisme d’ordre alchimique :

a) Jacques représente traditionnellement la « Connaissance alchimique et gnostique », dans un triptyque comprenant Jean (Église ésotérique) et Pierre (Église exotérique).

b) Compostelle provient du latin : « compost » et « stellae », signifiant le compost étoilé, le régule martial, d’antimoine, cristallisé en forme d’étoile au creuset alchimique de la Voie sèche.

c) L’Église judéo chrétienne, comme d’habitude, récupéra le site « païen » pour le christianiser, à l’instar des Temples druidiques et celto-nordiques du passé qui furent repris et transformés en édifices cultuels, catholiques . Il en fut ainsi pour des fêtes populaires comme les Saturnales que le clergé catholique transforma en activités festives, commémorant la naissance de Jésus CHRIST à l’époque de celles-ci. Or, le CHRIST n’est pas né à cette date ! Le judéo-christianisme s’attacha à détruire toute culture qui gênait sa volonté d’hégémonie mondiale.

Dans ces vallées reculées, des légendes courent sur les Templiers qui avaient leurs bastions sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle. Si l’on décrypte le message, cette formule de langage précise que l’Ordre templier de Salomon était le référent pour le cheminement spirituel qui mène à la Connaissance par le Grand Œuvre de l’Alchimie ; le régule martial, étoilé, était la « pierre cubique », taillée, symbole sur lequel il était possible de bâtir une « pyramide » sociale, vecteur pour une prospérité qualitative.


L’Église et la monarchie détruisirent l’Ordre du Temple de Salomon, devenu trop riche et puissant à leur gré. Ce fut un scandale judiciaire, sans précédent. Mais le Temple était protégé au Portugal. Lors de l’horrible répression qui s’abattirent sur les Templiers, les survivants fuirent vers l’Espagne, d’abord ; ils défendirent un pont sur le fleuve Tage, pendant trois mois, face à un ennemi plus nombreux : « Al Khantara a’Saïf », le Pont de l’Epée qui était le dernier chemin vers la liberté. Quand ce pont tomba, enfin, aux mains de l’adversaire, les Templiers en fuite confectionnèrent des radeaux et descendirent le Tage, sous la protection de gardes espagnols et portugais , du haut des crêtes montagneuses. Les Frères templiers, portugais, les accueillirent au Fort AL MOUROL, ancré sur une île.


Alphonse I°, fils de la reine portugaise Thérèse, et qui arracha l’indépendance à l’Espagne, était templier ; tout comme son homologue, le roi DENIS, qui participa à la prospérité templière, se refusant à obéir aux pressions de la monarchie de France qui cherchait à éradiquer tout l’Ordre du Temple.

En l’an de grâce 1147, le roi templier Alphonse I° atteignit, avec ses frères chevaliers, l’embouchure du Tage où un navire de Croisés anglais était au mouillage et en attente de départ vers Jérusalem. Avec leur aide, le roi enleva, aux Arabes, la ville qui devint Lisbonne plus tard.

L’origine du Portugal est assez énigmatique mais les Archives Nationales de Lisbonne contiennent une pièce à conviction, susceptible de nous éclairer. En 1159, Alphonse I° offrit à ses Frères templiers une terre immense au cœur du pays. Dans le document de donation se trouve un sceau étrange :

a) Dans le cercle extérieur sont inscrits le nom et le titre du Souverain.

b) L’intérieur est partagé par une Croix à pattes égales. Sa branche verticale forme un P en sommet et un R à la base. A l’intersection des deux bras, on reconnaît un O couché. Dans le quart gauche du haut se trouve un T ; le quart droit du haut contient un U. La partie gauche du bas manifeste un G ; l’autre droite comporte AL.

c) Ce logogriphe révèle les mots suivants : Portugal et POR TUO GRAAL (Pour ton GRAAL). Certains chercheurs voient, dans ce code, une mission secrète donnée, par le roi, à ses Frères Templiers. Une terre devant servir de « vase », de « réceptacle ». Pour quelle vérité ?

Le roi du Portugal devait faire de ce pays, encore occupé par les Maures, le « Pays du Graal ». Entreprise audacieuse ! Le mot « Graal » existe en langue portugaise et désigne un récipient. Les légendes sur le Saint Graal circulaient déjà en France et dans le nord de l’Espagne, mais les épopées sur Perceval, le roi Arthur, Galaad, la fée Morgan, Lancelot du Lac, Mélusine, Merlin l’Enchanteur, le miracle du Graal et sa cachette dans une forteresse n’ont été écrites que plus tard. Quoiqu’il en fut, les Templiers prirent au sérieux la mission confiée par le roi Alphonse I°. Pour l’accomplir, un an seulement après la rédaction de ce parchemin chiffré, ils édifièrent une base militaire fortement armée. Elle s’étendit sur sept collines, comme Rome et Jérusalem ; donc un lieu quasi magique et saint. Son nom ? Tomar.

Tomar fut l’œuvre de plusieurs siècles ; des générations la construisirent, d’autres la détruisirent et la reconstruisirent. Des vestiges actuels, il n’est possible de visiter qu’une infime partie dont la Chapelle de l’Ordre du Temple. Sa structure est de géométrie circulaire, comme la Basilique du Saint Sépulcre à Jérusalem. Il y existe une spirale déambulatoire et la légende répand que les Templiers y chevauchaient, autour de l’autel, selon un rituel obscur et inconnu. Si l’on en croit une inscription mystérieuse, inscrite sous une fresque, la réponse serait là : « ETMYSTICAVERBAPROFARIS » - nous avons respecté le libellé qui ne comporte pas d’espaces entre les mots – (Et tu prononces des paroles mystérieuses). Ce genre d’énonciation suggère l’emploi de formules verbales, rituelles et ésotériques.

Cet endroit était le seul accès à la chapelle ; il donnait au levant. C’était la Forteresse des Templiers, leur Centre de Commandement d’où partaient des cavaliers, chargés de chasser et combattre les Maures envahisseurs, à l’instar de ROLAND et son épée Durandal, qui combattit les Sarrasins au col de Roncevaux. Charles MARTEL les arrêta à Poitiers. Sous l’imposant donjon s’ouvrait, à plus de six mètres de profondeur, un citerne circulaire dont la construction était trop raffinée pour un réservoir aquatique. Etait-ce l’entrée d’un système de galeries souterraines ?

Afin de répondre à une curiosité explicable, des explorateurs sollicitèrent, en l’an 2.000, une autorisation de prospecter dans les sous-sols invisibles ; le Ministère de la Culture, du Portugal, opposa un refus.

Personne ne peut aller plus loin que la margelle ; l’accès au puits reste interdit. Huit cents ans après les Templiers, pourquoi veut-on cacher quelque chose ? Y a-t-il à craindre ? Est-ce le Trésor des Templiers ? N’y aurait-il point des secrets d’état, religieux, susceptibles d’ébranler le Vatican ou bien quelque dynastie, ainsi que la logique permet de penser à la lumière de l’interdiction d’accès qui frappe la cavité ? Toutes les hypothèses sont possibles en ce contexte.

Ainsi, toute une page d’histoire s’engloutit dans un océan de douleur qui inonda la France, plus tard, du sang de la Révolution de 1789. Si l’on en croit Eliphas LEVI, Jacques de MOLAY réussit à créer quatre loges de maçonnerie occulte, du fond de sa prison, à Naples, Edimbourg, Stockholm et Paris.

Le Pape et le Roi moururent d’étrange manière et après la célèbre malédiction prononcée par Jacques de MOLAY sur eux et leurs descendants. Squin de FLORIAN, principal dénonciateur de l’Ordre, mourut assassiné. En brisant l’épée des Templiers on en avait fait un poignard (kadosh...).

Les Templiers retournèrent dans l’ombre. Telle est la version la plus commune, celle que propagent les ouvrages de vulgarisation. Abordons une autre théorie, tout aussi valable, sinon plus !

Une autre histoire...

A l’issue du procès les templiers survivants, 99 % de l’Ordre du Temple, eurent le choix de rallier un Ordre de leur préférence , hospitalier ou bien combattant. Les plus âgés purent même rester jusqu’à leur mort dans les Maisons templières ; mais ils étaient des subordonnés. A la lumière des textes médiévaux, en latin, nous pouvons découvrir avec stupeur que le premier, à avoir demandé au Pape CLEMENT V une enquête sur l’Ordre, fut Jacques De MOLAY lui-même. Les allégations d’ESQUIEU DE FLOYRAN n’eurent lieu que deux ans plus tard et Philippe LE BEL commença par le jeter dehors, ne croyant pas un mot de ce qu’il racontait (confer : Grandes chroniques de France et lettres de Philippe). Par riposte, d’ESQUIEU déposait une plainte contre les Templiers, devant la Cour royale. Comment ce délateur minable savait-il que les lois fondamentales du royaume obligeaient le Roi à ouvrir une enquête sur toute requête déposée devant cette instance ? Or, l’enquête dura deux années.

A l’issue de l'investigation, le rapport final fit blêmir Philippe LE BEL qui refusa de le commenter devant le Conseil royal. Pour quelle raison ? Il rédigea l’ordre d’arrestation dans les deux jours qui suivirent mais ne s’en expliqua qu’à deux ou trois intimes qui, à leur tour, gardèrent le secret absolu. Guillaume DE NOGARET n’en faisait pas partie (confer : Grandes chroniques).

A la nouvelle de l’arrestation, CLEMENT V commença par se fâcher tout rouge. Contrairement à ce qui a été enseigné, il n’était ni français, ni la créature de Philippe LE BEL, mais sujet anglais en qualité d’Aquitain et, empêché de rejoindre Rome en pleine guerre civile, installé en Avignon sur des terres qui appartenaient aux Papes depuis presque un siècle, et juste à la frontière entre France et Empire ; donc en terrain neutre que l’on ne pouvait forcer sans conséquence.

Lorsque le Pape CLEMENT V reçut Philippe LE BEL, seul, lui aussi ressortit blême et immédiatement donna l’ordre d’arrestation dans tous les pays d’Europe.

Les prétextes du procès : idolâtrie, sodomie, et cœtera sont un rideau de fumée mais il convient d’en comprendre les détails. Les premiers aveux, avec unanimité qui sent le mot d’ordre, ont lieu sans emploi de la torture. Les rétractations se font également sur mot d’ordre, avec une orchestration qu’auraient pu envier les Services d’Espionnage, russes, dont le célèbre K.G.B. Après cela intervint une phase d’obstruction systématique, tout aussi orchestrée. Puis, après la suppression de l’ordre du Concile de Vienne, nouvelle volte face, nouveaux aveux en masse. Enfin, seuls Jacques DE MOLAY et ses deux compères deviennent « relaps ». Or, un seul homme pouvait orchestrer ce ballet unanime des Templiers pendant sept ans, donner des consignes et être suivi : Jacques DE MOLAY lui-même. Ce serait donc le propre Grand Maître qui aurait sabordé l’Ordre du Temple. Son sacrifice final, avec ses deux assistants, ressemble fort à la volonté de ne pas laisser de germe égrégorique, humain. Ceux qui, lucidement décident de mourir, sont les porteurs de l’égrégore racine.

Pour en arriver là, il fallait des raisons graves. Peut-être que l’égrégore du Temple était pollué par « quelque chose » de trop puissant pour être éradiqué.

Tomar aurait donc de lourds secrets à garder.

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